Investir dans l’immobilier à Bruxelles est devenu une tendance pour les Européens depuis ces dix dernières années. La ville est soumise à de nombreux projets de développement urbain, ce qui augmente certainement son côté attractif.
Ce dynamisme n’est pas seulement bénéfique pour l’immobilier mais aussi pour la population Bruxelloise. Réaliser des placements dans l’immobilier à Bruxelles peut donc être fort intéressant en termes de rendement. Si vous voulez concrétiser un tel projet, voici tout ce que vous devez savoir sur l’immobilier à Bruxelles.
Les pôles d’attraction à Bruxelles

Bruxelles compte aujourd’hui près de 1,2 millions d’habitants. En dix ans, les nouveaux résidents représentent environ 18% de la population totale.
Si la capitale de la Belgique attire autant les expatriés, ce n’est pas pour rien. Cette attraction s’explique par le dynamisme de la ville. Que ce soit au niveau de l’urbanisme ou de l’économie, Bruxelles est en perpétuel mouvement.
Aujourd’hui, on compte près d’un demi-million de personnes qui y résident pour le travail. Cette proportion représente une part considérable dans l’économie du pays.
Pour ne pas rompre cette croissance, de nouveaux quartiers résidentiels ainsi que de nombreux emplois sont créés chaque année.
Grâce à la politique de logement durable de Bruxelles, les bâtiments récemment construits dans les nouveaux quartiers résidentiels se vendent rapidement.
La situation du marché immobilier à Bruxelles

Le prix de l’immobilier dans la capitale Belge est actuellement à la hausse. Mais cela n’empêche pas que la ville fasse partie des zones les plus prisées de l’Europe occidentale. L’achat ou la vente des maisons et des appartements maintient donc un rythme régulier.
Même si on enregistre une hausse en termes de prix, l’immobilier à Bruxelles reste abordable par rapport aux grandes villes comme Paris ou Londres.
Le m² coûte en effet autour de 4 600 euros en moyenne contre 10 700 euros à Paris. Par contre, le m² à Londres tourne autour de 15 500 euros. Ce qui fait que Bruxelles est plus profitable pour un investissement dans l’immobilier.
En outre, le prix de l’immobilier dans cette ville montre une grande variation en fonction du quartier, de la région ou de la commune. D’après l’une des plus grandes banques de Belgique nommée KBC, la hausse du prix au niveau des appartements est d’environ 5,7%.
Un appartement à Bruxelles coûte en moyenne 253 540 euros. Pour les maisons individuelles, le prix moyen est de 478 603 euros. Dans ce cas, l’augmentation est de 5,5%.
Cette tendance à la hausse s’explique par une augmentation de la demande. De nouveaux acheteurs investissent le marché de l’immobilier pour pouvoir profiter des taux d’intérêt bas dans le pays. Les investisseurs sont en réalité attirés par la facilité de la souscription à un prêt immobilier.
Les zones à fort potentiel immobilier à Bruxelles

D’après l’étude sur le marché de l’immobilier belge menée par KBC, 85% des expatriés sont répartis dans sept communes de Bruxelles.
Parmi les plus populaires, on cite Ixelles et Saint-Gilles. À Ixelles, le prix des maisons individuelles peut atteindre 635 000 euros.
Cette zone est considérée comme la commune la plus chère sur le marché de l’immobilier à Bruxelles. En quatre ans, l’augmentation du prix est de 38%. La tendance est la même à Saint Gilles. Mais l’augmentation n’a été que de 10,4%.
Le potentiel d’un bien immobilier peut aussi être différent d’un emplacement à l’autre.
Le prix va alors fluctuer selon les caractéristiques du bâtiment lui-même, son âge et la qualité de son entourage. Compte tenu de ces critères, certaines communes enregistrent un prix de logement à la baisse.
Prenons le cas de Bruxelles-ville, d’Evere et de Ganshoren qui montrent un prix de l’immobilier diminuant de 16,5% en quatre ans.
Du reste, la commune la moins chère pour un investissement dans l’achat immobilier est à Molenbeek. Les maisons individuelles sont au prix de 279 500 euros en moyenne dans cette partie.
La situation d’un prêt immobilier à Bruxelles

Comme cité plus haut, la facilité d’obtention d’un prêt immobilier à Bruxelles fait partie des raisons qui poussent les investisseurs à faire des placements dans cette ville. Plus précisément, c’est le taux d’intérêt pour les prêts hypothécaires qui est extrêmement bas.
Généralement, le prêt hypothécaire est soumis à un taux fixe ou variable. Pour bénéficier d’un taux profitable, la plupart des investisseurs choisissent d’opter pour un prêt à taux fixe.
Pourtant, en optant pour un taux variable, le montant à rembourser sur le long terme est moins important que sur un taux fixe.
Sachez que l’augmentation du taux d’intérêt n’aura pas un énorme impact sur votre projet étant donné qu’il ne pourra pas dépasser le double du montant de départ.
En outre, il est possible de vendre un bien immobilier avant que le remboursement du prêt hypothécaire ne soit terminé.
Il est également possible de renégocier un taux plus profitable au cours du remboursement. Du fait qu’une grande partie du capital a déjà été remboursée, le propriétaire pourra bénéficier d’une meilleure situation financière.
Par ailleurs, la durée minimum du remboursement est de 10 ans pour ce type de prêt. Pour que les coûts puissent être répartis, l’hypothèque sur 30 ans est la meilleure option pour un investisseur dans l’immobilier à Bruxelles selon la plupart des propriétaires.
Les procédures légales à suivre pour réaliser une transaction immobilière à Bruxelles

L’achat d’un bien immobilier doit suivre de nombreuses réglementations étant donné que la Belgique est réputée pour être un pays très bureaucratique.
Avant de s’engager dans un projet immobilier, il est donc conseillé de se faire accompagner par un agent immobilier. Celui-ci sera plus efficace dans la recherche des meilleures offres. Il sera également compétent pour remplir les documents et pour le suivi des différentes formalités.
Quelque soit la transaction immobilière que vous allez contracter, il est préférable de réaliser une estimation immobilière à Bruxelles. Cette démarche vous donnera la possibilité de connaître la vraie valeur du bien immobilier que vous allez vendre ou acheter.
Sachez qu’en Belgique, la négociation est toujours de mise avant de conclure une transaction. Cependant, il ne faut pas surestimer ou sous-évaluer un bien immobilier pour que le bien ne suscite pas le soupçon des potentiels acheteurs.
Dans le cadre d’un achat de logement, il existe plusieurs frais à payer, à commencer par les frais de notaire. Le montant de ces derniers va osciller entre 0,2% et 4% de la valeur du bien.
Il y a ensuite l’acompte qui représente 10% du prix de vente. Quant aux frais d’enregistrement de la propriété, ceux-ci s’élèvent également à 10% du prix de vente.
L’avantage d’un enregistrement à Bruxelles, est que les premiers 175 000 euros ne sont pas soumis à ce droit des 10%. Dans le cas où le bien concerné à moins de 2 ans, une TVA de 21% doit être payée à la place des frais d’enregistrement.
Une estimation immobilière va coûter autour de 200 euros et les honoraires de l’agent immobilier sont de 3 à 5% du prix de vente.
Du côté des documents juridiques, les deux parties pourront signer un contrat d’engagement d’achat. Celui-ci n’est pas obligatoire et n’engage pas l’acheteur à quoi que ce soit. Le seul document valable aux yeux de la loi est le contrat de vente. C’est seulement à ce moment que l’acompte de 10% doit être payé.