Construire un bien immobilier implique une responsabilité financière et sociale importante. Il existe plusieurs paramètres qu’il faut prendre en compte pour mener à bien ce type de projet.

Ne pas y prêter attention va transformer chaque étape en un parcours du combattant. Parmi les critères fondamentaux, il y a le choix du terrain, l’emplacement ou encore la question du financement.

Les différents types de terrain

Avant de construire un bien immobilier, le choix du terrain est primordial. En effet, cela peut avoir un impact sur la configuration de votre future maison. Vous avez donc le choix entre deux types de terrains.

• Un lotissement

L’avantage d’opter pour un lotissement, c’est sa constructibilité et sa viabilisation. Autrement dit, il s’agit d’un terrain qui est prêt à bâtir. Par contre, plusieurs règles d’urbanisme doivent être appliquées avant de construire votre maison. Ceci a pour but d’avoir une unité dans la construction.

D’abord, les critères en matière d’architecture doivent être conformes à des règlements. Nous pouvons prendre comme exemple les différents types de matériaux, la couleur ou la hauteur de faîtage.

Puis, l’unité au niveau de l’aménagement du terrain concerne l’implantation de la maison, la clôture et la configuration des haies.

Par ailleurs, vous devez consulter plusieurs documents pour en savoir davantage sur les règlements. Vous devez donc examiner les règlements de lotissement, le cahier des charges ou l’arrêté de lotir.

• Un terrain en diffus

Aussi appelé terrain isolé, un terrain en diffus est une autre option vendu par un particulier. Avec ce type de terrain, vous êtes libre sur la réalisation de votre projet. Vous n’avez qu’à suivre les règles d’urbanisme imposées par votre commune.

Plusieurs points cruciaux doivent être pris en compte. Entre autres, il y a la constructibilité du terrain, sa viabilisation et son assainissement. Dans le cas où la viabilisation n’est pas assurée, vous devez vous occuper du raccordement aux réseaux. 

Les différents points techniques à savoir sur le terrain

Pour qu’un bien immobilier soit construit sur de bonnes bases, il est nécessaire d’étudier les caractéristiques du terrain.

Pour ce faire, une étude de sol doit être réalisée avec l’implantation de celui-ci. A l’issue de cette étude, vous aurez des documents officiels qui pourront vous servir pour la demande de permis de construire.

• L’étude du sol

Connaître la nature du sol est crucial dans le but d’avoir une certitude sur la solidité des fondations.

Ainsi, réaliser une enquête est toujours de rigueur avant de passer au projet proprement dit. D’autre part, une étude en profondeur peut être réalisée par un bureau d’étude géotechnique.

De ce fait, les constructeurs sauront avec précision le type de fondation à employer et le coût des travaux. Cette étude peut vous coûter entre 1 000 et 4 000 euros en fonction des caractéristiques du terrain.

Notons que les zones potentiellement dangereuses sont les terrains argileux. Il y a aussi ceux qui se situent aux alentours d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles.

Pour garantir la sécurité de la construction, ces derniers doivent suivre des normes strictes. Prenons par exemple la taille des fondations ou les joints de dilatation.

• Choisir une bonne implantation

Les critères d’implantation se situent au niveau de l’orientation et de l’exposition au soleil. Il y a également la réglementation thermique 2012 qui doit être respectée pour le confort de votre maison.

Dès lors, pour pouvoir bénéficier d’un apport solaire suffisant, la maison doit être orientée vers le sud ou le sud-ouest. Ceci va permettre de diminuer votre consommation d’énergie.

En ce qui concerne la configuration de la construction, les pièces de jour seront au sud tandis que la cuisine sera à l’est. Quant aux chambres à coucher, elles seront au nord.

Cependant, un terrain mal implanté va engendrer des coûts supplémentaires sur l’isolation thermique.

Avant de passer à la construction de votre bien immobilier, vous devez vous pencher sérieusement sur la question d’emplacement. En effet, la situation géographique de votre future maison ne pourra plus être changée une fois qu’elle sera implantée.

L’emplacement

Ainsi, vous devez choisir une localisation qui vous fait vous sentir en sécurité. Également, il est encore temps d’opter pour un coin tranquille qui est loin des cacophonies de la grande ville.

Cependant, vous devez aussi prendre en compte la distance entre votre future maison et les commerces ainsi que les réseaux de transports. Il ne faut pas non plus oublier l’emplacement des services publics, des bureaux administratifs et des écoles.

D’un autre côté, un emplacement peut avoir un impact sur la valorisation de votre maison. Dans le cas où vous envisagez de recourir à un financement par l’intermédiaire d’une institution bancaire, l’emplacement s’avère être un critère fondamental.

En effet, les banques ont une préférence particulière pour les biens immobiliers biens placés. Ceci s’explique par leur anticipation sur un éventuel non-paiement de ce que vous lui devez. Ainsi, une maison bien placée sera facile à liquider lors d’une vente aux enchères.

Étude du financement

Le budget représente toujours un sujet épineux. Effectivement, construire un bien immobilier engage une somme importante surtout pour une maison neuve.

De ce fait, il est mieux de commencer par connaître le coût que votre projet va engendrer. Par la suite, il est mieux de réaliser un prêt. Pour ce faire, vous pouvez faire une simulation de prêt. Ainsi, vous pourrez choisir l’institution bancaire qui vous satisfera le mieux.

• Le crédit

La détermination du crédit commence par la définition de votre apport personnel. Après cela, la seconde étape consiste à calculer votre capacité d’emprunt.

Le principe est simple, votre mensualité doit être le tiers de votre ressource au maximum.

Dans le cas contraire, il y a un risque que vous ne puissiez pas rembourser la banque. Par ailleurs, le reste à vivre pourrait ne pas être suffisant pour le mois complet.

• Les critères pour avoir un prêt

Pour que la banque vous accorde un prêt, vous devez avoir une situation stable. Ainsi, vous devez gérer efficacement vos finances pour limiter au minimum les risques de non-paiement.

D’abord, votre compte ne doit pas être à découvert. Par la même occasion, vous ne devez enregistrer aucune incidence de paiement dans le passé.

De plus, la banque va considérer votre emploi actuel. L’octroi du prêt peut être facile si votre profession est sous contrat à durée indéterminée. En effet, la banque va considérer votre capacité de remboursement sur le long terme.

Pour finir, un reste à vivre suffisant ainsi qu’un saut de charge raisonnable sont aussi des critères fondamentaux pris en compte par la banque.

• Les aides financières

Il est possible que vous ayez droit à des aides financières provenant de l’État si vous remplissez les critères imposés. Ainsi, vous pouvez prétendre au PTZ ou Prêt à Taux Zéro.

Cet avantage peut être acquis en fonction de vos ressources, de l’emplacement de votre future maison et du nombre d’occupants. Le montant du prêt sera également déterminé à partir de ces derniers.

Il y a également le prêt Action Logement, le Prêt Accession Social ou PAS, le prêt épargne logement ou le plan épargne logement.

Mais, vous pouvez également bénéficier d’une prime ou d’une subvention auprès des collectivités locales, des conseils régionaux et départementaux.